Publié dans Société

RN 2 - Coup d’envoi de la réhabilitation

Publié le vendredi, 26 mai 2023

Dans un état plus que lamentable, la RN2 a suscité la grogne des usagers depuis un bon moment. Ainsi, la réhabilitation d’une partie de cet axe vital, surtout pour les transporteurs, a débuté hier.

Il s’agit de la portion de route entre Anjiro et Manjakandriana qui a été identifiée comme l’un des points noirs de cette route nationale. Actuellement, la société en charge des travaux est dans la phase d’installation de la « base vie ».

Selon le ministre des Travaux publics, le colonel Livah Andrianatrehina, « ce n’est que le début de la réhabilitation. D’autres secteurs vont suivre. Les travaux sont pris en charge par la société CHEC et tous les matériaux nécessaires sont déjà sur place ». Il a ajouté que durant la totalité des travaux, cette route nationale reste ouverte à la circulation. Il n’y aura pas de coupure afin que les usagers et les marchandises ne soient pas contraints de patienter de longues heures.

Les Forces de l’ordre veilleront à la fluidité de la circulation et les usagers sont priés de suivre les consignes données sur place en vue d’éviter tout éventuel embouteillage. Elles assureront aussi la sécurité des employés qui travaillent sur le site, mais également les matériels de construction.

Le ministre a réitéré que la qualité de la route sera une priorité absolue. Le respect des normes internationales et l’épaisseur du béton et du bitume feront l’objet d’un contrôle strict. En effet, une qualité qui laisse à désirer lors de la construction des routes fait que celles-ci ne durent pas longtemps. « Le surcharge et l’excès de tonnage des poids lourds qui sont les premiers facteurs de la dégradation de nos routes et particulièrement l’axe Toamasina-Antananarivo feront également l’objet d’un suivi strict », a-t-il ajouté.

Cette réhabilitation de la portion de route Anjiro-Manjakandriana entre dans le projet CERC (« Contingent Emergency Response Component »), financé par la Banque mondiale. Une interruption des travaux n’est pas à craindre. La somme allouée est déjà à sa première tranche à travers le CERC. Une autre partie du fonds sera aussi débloquée grâce au Projet de développement durable du secteur routier (PDDR). Ce fonds sera consacré à d’autres chantiers sur cet axe.

La remise en état de la RN 2 va ravir plus d’un. Les points noirs ralentissent gravement la circulation. Les nombreux trous et nids-de-poule sont pointés du doigt par les conducteurs de poids lourds comme étant la cause de nombreuses accidents et sorties de route, sans parler du transport de marchandises qui ne suit pas les normes de sécurité. Il était temps d’entamer ces travaux car les pertes pour les opérateurs économiques commençaient à s’accumuler. D’ailleurs, des opérations « escargots » ont déjà circulé ici et là au niveau des camionneurs.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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